Chery EQ7

Au menu de ce nouveau podcast : Des implants cérébraux pour décoder le langage, l’arrivée de la Chery EQ7 en Europe, la fin de la police Calibri, le robot GPTBot, se former sur l’IA avec LiteratIA, tester Linux avec DistroSea, comment fonctionne une souris d’ordinateur et tout sur la La propulsion nucléaire thermique.

Chery EQ7, le SUV électrique chinois qui défie Dacia

Le marché des véhicules électriques est en pleine effervescence. Alors que les constructeurs européens peinent à proposer des modèles abordables, un nouveau venu chinois compte bien bousculer la concurrence. Il s’agit de Chery, qui arrive en Europe sous la marque Omoda, avec son SUV électrique EQ7. Ce véhicule, déjà commercialisé en Chine pour environ 16 500€, promet une autonomie de 650 km selon les normes chinoises. Aux normes européennes, ce sera plutôt environ 500 km. Il dispose également d’une plateforme en aluminium qui réduit son poids de 25%. Enfin, le véhicule dispose d’une option 7 places qui le rend très attractif pour les familles nombreuses.

Des implants cérébraux pour décoder le langage et restaurer la parole

Le rêve de pouvoir communiquer par la pensée se rapproche de la réalité. Plusieurs équipes de recherche, dont celles de NeuraLink, ont présenté cet été des résultats impressionnants sur des implants cérébraux. Ceux-ci sont capables de décoder le langage à partir des ondes cérébrales. Ces dispositifs utilisent des électrodes implantées dans le cortex. Ils enregistrent et interprètent les signaux électriques liés à la production des sons. Grâce à des algorithmes d’apprentissage automatique, ils peuvent ensuite synthétiser une voix correspondant aux intentions du patient. Ces implants offrent ainsi une nouvelle chance aux personnes qui ont perdu la parole à cause d’une maladie ou d’un accident. Selon les expériences menées par les universités de Stanford et de Californie, ces personnes peuvent atteindre un rythme de 60 à 80 mots par minute. De plus, ceci avec un faible taux d’erreur, sans avoir besoin de bouger la tête ou les yeux. Les chercheurs travaillent maintenant à rendre ces dispositifs plus discrets et plus autonomes, en utilisant des systèmes sans fil. À terme, ces implants pourraient non seulement permettre de restaurer l’interaction sociale avec les proches, mais aussi de dialoguer avec des systèmes d’intelligence artificielle.

Elon Musk Neuralink
© Neuralink

GPT-Bot : le robot d’OpenAI qui explore le web pour nourrir ChatGPT

OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT, le modèle de langage le plus avancé au monde, a développé un nouveau robot d’exploration web nommé GPT-Bot. Son objectif : collecter les données textuelles disponibles sur Internet pour enrichir et diversifier les connaissances de ChatGPT. GPT-Bot se balade sur les sites web en suivant les liens qu’il trouve, et analyse les contenus qu’il rencontre. Il peut ainsi apprendre de nouveaux mots, de nouvelles expressions, de nouveaux styles d’écriture. Mais ce robot n’est pas toujours le bienvenu. Certains auteurs ou créateurs craignent que GPT-Bot ne viole leurs droits d’auteur. Ceux-ci pourraient s’inspirer de leurs œuvres pour générer des contenus originaux. Une plainte collective a même été déposée aux Etats-Unis contre ChatGPT, accusé de plagiat. Pour se protéger de GPT-Bot, il existe une solution simple : modifier le fichier « robots.txt » qui se trouve à la racine des sites web, et y ajouter une ligne qui interdit l’accès à GPT-Bot. Ainsi, on peut préserver sa propriété intellectuelle et éviter que ses textes ne servent de matière première à ChatGPT.

Aptos : la nouvelle police de caractère qui va remplacer Calibri sur Microsoft Office

Calibri, c’est fini. La célèbre police de caractère qui était utilisée par défaut sur les applications Microsoft Office depuis 2007 va bientôt laisser sa place à une nouvelle venue : Aptos. Cette police a été choisie parmi cinq candidates. Aptos est inspirée d’une typographie suisse du milieu du XXe siècle, qui se caractérise par sa simplicité, sa lisibilité et son aspect géométrique. Ses lignes droites et courbes sont adaptées à tous les types de documents, qu’ils soient professionnels ou personnels. Aptos sera disponible prochainement sur Office Online, la version en ligne des logiciels Microsoft, avant d’être déployée sur les autres produits de la suite. Elle offrira différents styles, comme l’italique ou le gras, pour varier les effets. Avec Aptos, Microsoft espère donner un coup de jeune à ses applications et séduire les utilisateurs qui cherchent une police moderne et élégante.

DistroSea : le site qui permet de tester les distributions Linux sans les installer

Vous avez envie de découvrir Linux, le système d’exploitation libre et gratuit, mais vous ne savez pas comment faire ? De plus, vous hésitez entre les différentes distributions Linux, qui proposent chacune des fonctionnalités et des interfaces variées ? Vous ne voulez pas vous embêter à installer Linux sur votre PC ou à créer une machine virtuelle ? Alors, DistroSea est fait pour vous ! DistroSea est un service en ligne qui permet de tester les distributions Linux sans les installer sur son PC. Il suffit de choisir parmi une large gamme de distributions, des plus populaires aux plus spécialisées, et de lancer une machine virtuelle en ligne dans son navigateur web. Ainsi, on peut explorer Linux comme si on l’avait installé sur son ordinateur, sans rien télécharger ni modifier. DistroSea offre une expérience utilisateur proche d’une installation locale grâce à une infrastructure cloud. On peut ainsi comparer les distributions Linux facilement et rapidement à partir d’une installation neuve. DistroSea est un outil innovant et pratique pour les utilisateurs de Linux, qu’ils soient débutants ou expérimentés. Il permet de se familiariser avec Linux sans risque ni contrainte. Et si vous êtes nostalgiques de l’Amiga, vous pouvez aussi tester les distributions de l’AmigaOS, mais cette fois-ci simulées, avec le site TAWS.

Distrosea

LitteratIA : une communauté en ligne pour les enseignants intéressés par l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui révolutionne de nombreux domaines, y compris l’éducation. Mais comment les enseignants peuvent ils s’informer, se former et échanger sur les usages pédagogiques de l’IA ? C’est le but de LitteratIA, un site web canadien qui rassemble les membres de l’enseignement supérieur intéressés par l’IA. LitteratIA propose des ressources, des conseils et des témoignages pour découvrir et utiliser l’IA dans l’enseignement et l’apprentissage. Par exemple, le site explique comment utiliser ChatGPT, le modèle de langage le plus avancé du moment, pour structurer des requêtes, avoir de la rétroaction ou faire du brainstorming. LitteratIA est une communauté ouverte et collaborative, qui invite les enseignants et les étudiants à partager leurs expériences, leurs questions et leurs idées sur l’IA. LitteratIA est un outil innovant et pratique pour les enseignants qui veulent s’initier à l’IA ou approfondir leurs connaissances. Il permet de se familiariser avec l’IA sans crainte ni complexe, et d’en tirer parti pour enrichir ses pratiques pédagogiques.

MAJ : Le site literatia.ca ne répond pas actuellement. Espérons que ce soit uniquement un problème temporaire. Celui-ci est encore en cache à cette adresse (merci Stéphane Fridelance pour avoir renvoyé cette information).

Comment fonctionne une souris optique ?

La souris optique est un périphérique qui permet de contrôler le curseur sur l’écran de l’ordinateur. Mais comment fonctionne-t-elle ? La souris optique utilise une petite LED qui émet de la lumière sous la souris. Cette lumière éclaire le support sur lequel la souris se déplace, et se reflète vers un capteur électronique situé dans la souris. Ce capteur prend des clichés de la surface à une fréquence très élevée, et les envoie à un microprocesseur qui analyse les images. Le microprocesseur compare les clichés et détecte les variations entre eux. Il peut ainsi déterminer la distance et la direction du mouvement de la souris. Ces informations sont ensuite transmises à l’ordinateur, qui déplace le curseur en conséquence. La souris optique est donc un dispositif qui transforme la lumière en mouvement. Elle est plus précise et plus fiable qu’une souris à boule, qui utilisait des rouleaux mécaniques pour détecter le déplacement. Elle fonctionne mieux sur des surfaces qui ne sont pas trop lisses, trop unies ou trop réfléchissantes, car ces surfaces perturbent la réflexion de la lumière. La souris optique est un exemple d’application de l’optoélectronique, la science qui étudie les interactions entre la lumière et l’électricité.

Souris Optique

La propulsion nucléaire thermique : une technologie prometteuse pour l’exploration spatiale

Voyager dans l’espace est un défi qui nécessite des moyens de propulsion performants et efficaces. La propulsion chimique, qui utilise la combustion de carburants, est actuellement la plus utilisée pour les lanceurs spatiaux. Mais elle présente des limites, notamment en termes de vitesse, de distance et de durée de voyage. Pour aller plus loin et plus vite, d’autres formes de propulsion sont à l’étude, comme la propulsion nucléaire. La propulsion nucléaire utilise l’énergie libérée par la fission ou la fusion des atomes pour chauffer et éjecter un fluide propulsif. Il existe deux types principaux de propulsion nucléaire : la propulsion nucléaire pulsée et la propulsion nucléaire thermique. La propulsion nucléaire pulsée consiste à utiliser des explosions nucléaires pour produire une poussée. Elle permet d’atteindre des vitesses et des distances très importantes, mais elle pose des problèmes de sécurité et de pollution radioactive. La propulsion nucléaire thermique consiste à utiliser un réacteur nucléaire pour chauffer un fluide propulsif, généralement de l’hydrogène, et l’éjecter par une tuyère. Elle permet d’atteindre des vitesses d’éjection de gaz plus élevées et un meilleur rendement que la propulsion chimique. La propulsion nucléaire thermique a fait l’objet de plusieurs projets, notamment le projet NERVA aux Etats-Unis et le projet RD-0410 en Union Soviétique, qui ont testé avec succès des moteurs nucléaires au sol. Mais aucune fusée utilisant cette technologie n’a jamais volé en raison des risques liés au lancement d’engins nucléaires et des coûts élevés d’une telle technologie. La propulsion nucléaire est donc une technologie prometteuse pour l’exploration spatiale, qui pourrait réduire le temps de voyage vers Mars ou d’autres destinations lointaines. Mais elle présente aussi des défis techniques, économiques et environnementaux qui nécessitent encore des recherches et des innovations.

NASA et Lockheed Martin - Propulsion nucléaire

Illustration en Une : © Chery Motors

Lien vers la chronique en podcast sur Graffiti Urban Radio.


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