Miniature En Route Vers le Futur 5

En Route vers le Futur #5
Tous les lundi à 9H, votre veille Techno sur un plateau !

Au sommaire de l’épisode

  • Intuitive Robots développe des applications pour le robot Spot,
  • Chang’e 5, la mission de retour d’échantillons lunaires chinois,
  • Le radiotélescope d’Arecibo va être détruit dans les prochains mois.

En Route vers le Futur est un concept de série de vidéos Youtube présentant les dernières actualités sur les nouvelles technologies du futur : robotique, véhicules autonomes, drones, impression 3D, réalité virtuelle et augmentée, transport et tourisme spatial, etc.

Spot s’entraîne à Nantes

(c) Intuitive Robots

Le célèbre robot jaune à quatre pattes, Spot, intègre les locaux d’Intuitive Robots à Nantes.

Je laisse Julien Joliff, directeur marketing de la start-up, nous en parler :

Julien Jolff : “Intuitive Robots est basé à Nantes. On a été créé en 2014 par Franck Calzada. Et notre métier principal, c’est de concevoir des solutions d’applications pour des robots. On travaille principalement sur des robots de service, des robots sociaux.
On est une petite structure, on est une équipe de sept personnes, principalement focalisés sur la conception d’applications mais aussi l’intégration de robots au sein de diverses entreprises, de divers secteurs d’activité. Cela peut être du tourisme au retail, à l’éducation, etc.
Et là, tout récemment, on s’est orienté sur un nouveau robot, qui est le Spot de Boston Dynamics.

Robots utilisés par la startup nantaise. (c) Intuitive Robots


Spot, il a la particularité d’offrir un grand, grand nombre de fonctionnalités que l’on peut configurer et adapter selon divers secteurs d’activités. En fait, il faut vraiment imaginer le robot Spot comme une plateforme robotique sur laquelle on va rajouter différents capteurs, des caméras, des détecteurs, pour pouvoir ensuite le déployer pour pouvoir réaliser certaines missions dans différents secteurs d’activités.
Là, le fait de l’avoir entre les mains, pour pouvoir y développer des programmes dessus, et l’intégrer chez nos clients, c’est, disons, un petit peu un rêve qui se réalise pour tout ingénieur robotique qui se respecte, c’est clair !
Mais, du coups, notre objectif, c’est vraiment de donner vie, de donner une utilité importante, dans laquelle les entreprises vont pouvoir se retrouver dans leur retour sur investissement.
Nous, notre principal argument, autour de Spot, c’est le temps que les opérateurs passent à collecter des informations, est substitué avec le robot, qui fait que les opérateurs peuvent se concentrer sur l’analyse de ces données.
On croit énormément en ce robot, en ses capacités. On va bien au-delà de la vitrine. C’est pas un robot qui va nous faire amener forcément des clients pour leur placer un autre robot, par exemple. On croit vraiment dans les capacités de ce robot, dans tout ce qu’il peut apporter aux industries d’aujourd’hui. Et c’est une des preuves, en tout cas actuelles, sur l’intérêt d’intégrer un robot, non pas (et j’insiste beaucoup là-dessus) pour remplacer une personne, mais vraiment pour l’assister, pour l’augmenter dans son travail.
Et nous, on y croit très fort. On va vraiment développer des solutions qui vont dans ce sens pour pouvoir aider les collaborateurs, les employeurs, les opérationnels sur ce terrain à mener à bien leur mission dans tous ses aspects
.”

Chang’e 5 a décollé pour la Lune

Retour d’échantillons depuis Chang’e 5. (c) CNSA

Depuis 1976, avec la mission automatique Luna 24, plus aucune mission n’est allée se poser sur la Lune pour rapporter quelques échantillons de sol de notre satellite naturel.

Le 23 novembre, un robot chinois, Chang’e 5, a décollé de la Terre à bord d’un lanceur Long March 5.

A l’heure où parait cette vidéo, si tout s’est bien passé, Chang’e 5 a déjà atterri sur la Lune. Elle a même peut-être déjà déployé une petite foreuse pour récolter entre 2 et 4 kg de sol lunaire.

Dans les prochains jours, le second étage de l’atterrisseur va décoller pour rejoindre un module en orbite lunaire. La cargaison sera transvasée entre les deux puis l’orbiteur entamera son retour vers la Terre.

Vers le 16 décembre, la capsule contenant les échantillons se détachera de l’orbiteur pour venir atterrir dans les plaines de la Mongolie, à l’aide d’un parachute.

Par cette mission, les chinois rattrapent les russes qui avaient réussi ce même exploit en 1976. Elle permet également à la Chine de prendre de l’expérience pour développer leurs futures missions lunaires habitées, d’ici une dizaine d’années.

Arecibo arrête d’écouter les étoiles

L’immense antenne du radiotélescope d’Arecibo.

Le 19 novembre, il a été annoncé que le radiotélescope d’Arecibo situé dans l’île américaine de Porto Rico allait être détruit dans les prochains mois.

Celui-ci a subi de nombreux dégâts en septembre 2017 à cause de l’ouragan Maria et le remettre en état coûterait énormément d’argent.

Arecibo a été inauguré en 1963. Il consiste en une énorme antenne radio de 305 mètres de diamètres, et resta le plus grand radio-télescope du monde jusqu’en 2016, ou le FAST avec ses 500 mètres de diamètre a commencé à écouter le ciel depuis le sud-ouest de la Chine.

Les dégâts sur l’antenne d’Arecibo sont gigantesques. (c) AP

A quoi sert un radiotélescope ? Tout simplement à écouter les ondes radios émises de n’importe où dans l’univers. Au-delà de la lumière visible, la lumière de grande longueur d’onde ne peut être perçus que par un appareil capable de capter les ondes radio, un radiotélescope.

Arecibo a permis de nombreuses découvertes en près de 60 ans : la vitesse de rotation de la planète Mercure, des images radar en 3D d’astéroïdes ou les premières exoplanètes.

Pour communiquer sur Terre, nous utilisons parmi d’autres technologies,les ondes radio. Elles transportent la musique dans nos voitures, la télévision numérique terrestre ou nos réseaux wifi et téléphoniques. Et si d’autres civilisations de l’univers utilisaient les mêmes technologies ? C’est l’idée qu’on eu des scientifiques en essayent d’écouter des émissions radio artificielles.

Bon, ils n’ont rien trouvé de probant…

Par contre, le radiotélescope a émis un message en 1974 en direction du Amas d’Hercule situé à 22 200 années lumières. Ce message inclus des informations sur notre ADN, un croquis de l’être humain ainsi que des informations sur l’antenne d’Arecibo. Si ce message est capté un jour, nous n’en recevrons la réponse que dans 44 400 ans !