Des maisons imprimées

Vous avez tapés un document sur votre logiciel de traitement de texte. Mais pour rendre ce document bien physique, vous le sortez sur votre imprimante. Vous obtenez un document propre, aussi bien que s’il avait été tapé à la machine. L’arrivée de l’imprimante fut une véritable révolution dans les années 1950, elles s’appelaient alors des tireuses. Maintenant, c’est devenu un objet extrêmement courant à la maison que ce soit pour imprimer des CV, des mémoires d’étudiants, vos œuvres de fiction ou bien la création de votre dernier sur un logiciel de dessin.

Une maison imprimée en 3D.

L’impression 3D reprend le même principe, mais sur l’impression d’objets bien physiques. Depuis un logiciel de conception 3D, dessinez un petit personnage ou un bouton de machine à laver qui vient de se casser. Lancez l’impression, mais au lieu de recevoir un papier contenant votre dessin ou votre plan, c’est un objet bien réel qui est formé et qui peut même être fonctionnel.

Les imprimantes 3D ont déjà envahis les entreprises depuis les années 80, nous appelions cela du prototypage rapide. Mais depuis quelques années, les imprimantes 3D commencent également à entrer dans les foyers. Ils vous permettent d’imprimer de petits objets de 15 à 20 cm de côté, mais rien ne vous empêche d’imprimer différentes pièces à assembler pour produire des objets bien plus gros. Actuellement, les imprimantes de bureau peuvent principalement imprimer à partir de rouleaux de matière plastique de type PLA ou ABS. Depuis peu, certaines imprimantes 3D de bureau peuvent également imprimer à partir de bois, de métal, de sucre et même de pâte à crêpes.

Comment cela fonctionne ?

Le principe est simple. Votre objet est découpé en fines couches par votre ordinateur puis chaque couche est envoyée l’une après l’autre à l’imprimante qui les imprime une à une, en superposant la précédente. Un fil de matière première, provenant d’une bobine est amené à une espèce de four qui fond la matière et vient la déposer sous forme d’un fil très fin sur le plateau d’impression ou la couche précédente. La matière déposée refroidit presque aussitôt et finit par former la pièce complète en quelques heures d’impression.

Une imprimante 3D dépose les couches de béton les unes par dessus les autres.

Tu parlais de maison, non ?

On y vient. Des entreprises se sont demandées s’il n’était pas possible de reprendre ce même principe pour l’appliquer à la construction de bâtiments. En gros, on change juste l’échelle en produisant des imprimantes assez grosses pour atteindre le haut d’une maison. Et on remplace la matière plastique par un béton à prise rapide.

C’est ainsi que partout dans le monde, des entreprises ont développées des techniques d’impression 3D de maisons. Ces imprimantes sont parfois de taille assez importante pour imprimer des bâtiments de plusieurs étages. D’autres vont jusqu’à intégrer un bras qui ira chercher des éléments non imprimables pour les placer au bon endroit, entre deux couches. Cela peut être des portes, des fenêtres, des poutres.

Quels sont les avantages ?

Cela permet de personnaliser chaque maison au bon vouloir des futurs habitants. Un simple changement dans le dessin original changera la forme de la maison. La forme peut aussi être revue et nous pouvons imaginer ainsi de nouvelles architectures qui ne sont pas gênées par l’utilisation des parpaings. Le coût de production d’une maison 3D peut être revu très à la baisse. Certaines entreprises communiquent sur des coûts de revient de moins de 10 000 € pour une maison de 100 m². Cette baisse de prix conséquente intéresse notamment l’Inde pour loger décemment les sans-abris du pays, à moindre frais. Pour des besoins urgents, comme après un tremblement de terre, il est possible d’imprimer beaucoup de maisons en très peu de temps. C’est comme cela que la Chine a imprimé en urgence des maisonnettes pour loger des personnes en quarantaine lors de l’explosion de l’épidémie de la COVID-19.

Autre avantage à laquelle on ne pense pas forcément, c’est l’impression de bâtiments sur la Lune ou sur Mars. Dans moins de 10 ans, des humains devraient vivre de manière permanente sur la Lune et peut-être même d’autres astres. Plutôt que d’envoyer des humains construire les futures bases directement sur la Lune, aujourd’hui les États-Unis, la Chine mais aussi l’Europe développent des imprimantes 3D pouvant se servir des matériaux qui sont sur place comme matière première et imprimer des bâtiments pour héberger les futurs astronautes. Une fois arrivés sur place, ils n’auront presque plus qu’à mettre les pieds sous la table à leur arrivée !

On peut déjà en acheter ?

Pour le moment, cela reste encore du prototype, mais de véritables maisons, voire des quartiers complets ont déjà été construits un peu partout dans le monde, afin de faire des tests en grandeur nature. A Nantes, une maison pour de l’habitat social fut construite par l’Université de Nantes en 2018, en l’espace de quelques jours seulement.

Mais des gens vont perdre leur travail !

Comme dans toute révolution technologique, la profession va changer. Certains métiers vont disparaître, d’autres vont apparaître. Il va falloir de nouvelles compétences pour gérer ces imprimantes 3D. Ce sera peut-être un peu moins manuel et il faudra peut-être jouer de formation continue. Attention, ce n’est pas encore une technologie mûre, la révolution se fera sur plusieurs décennies ! Les personnes déjà sur ce secteur ne seront probablement pas très impactées dans leur carrière, sauf si elles décident de prendre le train en marche dès maintenant. C’est sûr que ceux qui s’intéressent dès aujourd’hui à ce domaine seront les premiers à en bénéficier, c’est comme pour tout ! Bref, si tu es une ou un jeune étudiant dans le domaine de la construction, garde un œil ouvert sur ces nouvelles technologies !

Une cornée synthétique

La cornée artificielle Kpro. © CorNeat Vision

Des personnes atteintes de cécité visuelle suite à des problèmes de cataractes ou de glaucomes peuvent recouvrer la vue grâce à des dons de cornée. Lorsque vous avez fait don de cornée de votre vivant, des médecins prélèvent les cornées à votre décès et les remplacent par des lentilles. La cornée est la petite couche transparente qui recouvre et protège l’œil.

En Europe, il y a suffisamment de dons pour couvrir les opérations de transplantations sur des personnes ayant un défaut de vue. Mais d’autres régions du globe, comme l’Afrique ou l’Asie, ne reçoivent pas assez de dons pour couvrir les besoins.

La société israélienne CorNeat Vision a développé une cornée artificielle, nommée KPro pouvant prendre le relais. Elle peut remplacer les cornées défaillantes, c’est à dire opacifiées ou déformées. Cette cornée n’est pas la première mais sa conception la rend beaucoup plus simple à être mise en place,. Seuls quelques point de suture et quelques incisions suffisent pour y arriver.

La première transplantation a été opérée le 3 janvier dernier sur un patient de 78 ans, aveugle depuis 10 ans. Cette personne avait déjà subi 4 interventions avec des cornées provenant de dons, mais aucune n’avait rempli sa mission correctement. Dès le lendemain de l’opération, le patient a été capable de reconnaître les membres de sa famille et lire un texte. Les fibroblastes et le collagène colonisent progressivement les bords de l’œil dont la guérison complète s’opère en quelques semaines.

Une première phase d’étude clinique est donc en cours et une première centaine de patients devrait tenter l’expérience à travers le monde avant de valider définitivement le principe. Si le résultat est à la hauteur des espérances, ce sont plusieurs dizaines de millions de patients qui pourraient bénéficier d’une telle avancée.

Un bateau sans passagers pour l’exploration

Les bateaux d’exploration autonomes Surveyor et Explorer. © SailDrone

Alors que nous possédons une carte très détaillée de la Lune ou de Mars, nous n’avons à ce jour cartographiés, avec précision, que 20 % des fonds sous-marins. Certes, il est plus simple de photographier depuis l’espace, un sol sans nuages, que prendre des mesures sur le fond des océans avec plusieurs kilomètres d’eau au-dessus.

La solution était jusque là d’envoyer de coûteuses expéditions qui ne balayaient que de petites zones, en utilisant des sonars installés sur des submersibles, de petits sous-marins embarquant des passagers et qui plongeaient à quelques milliers de mètres sous l’eau. C’est cher, dangereux et le bilan carbone face à la quantité d’océans à explorer est astronomique.

L’entreprise américaine Saildrone développe depuis déjà quelques années de petits bateaux autonomes de 6m70 qui ont déjà exploré, par exemple, les océans autour de l’équateur pendant une mission de 6 mois, parcourant près de 15 000 km afin de mieux comprendre le phénomène d’El Nino, un courant côtier saisonnier.

La nouvelle mission de Saildrone est maintenant de cartographier les fonds marins de la planète. Le sonar des précédents modèles n’étant pas assez performant à cause de panneaux solaires trop petits, l’entreprise a construit un modèle bien plus grand, de 22 mètres de longs, le Surveyor.

Son sonar peut atteindre la profondeur de 7 000 mètres. Surveyor est également équipé d’un capteur pouvant la vitesse et la direction des courants marins en profondeur. Enfin, Surveyor intègre de quoi récupérer l’ADN d’excréments, de mucus ou de peau des poissons en suspension dans l’eau. Il analyse et renvois les informations en temps réel. Plus besoin de venir prélever sur place.

Surveyor est actuellement en cours de tests dans la baie de San Francisco. Sa première mission partira de San Francisco jusqu’à Hawaï. Il cartographiera des zones qui n’ont pas encore été exploré, notamment une série de montagnes sous-marines, où de nombreuses espèces de poissons ont élus domicile.

Le Surveyor se déplace suivant un plan de navigation préétabli, puis un humain prend le relais pour piloter le bateau à distance lorsqu’il est dans sa zone d’exploration. L’homme reste au cœur de la mission.

Le numéro 30 de Planète Robots est désormais en kiosque. Ce numéro 30 coïncide avec les 5 ans de notre magazine et nous sommes fier d’y fêter notre anniversaire ! Dans ce numéro exceptionnel, vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir sur la robotique agricole, que ce soit dans l’élevage ou dans les cultures céréalières. On découvre également comment l’impression 3D et la robotique industrielle peuvent être des outils formidables pour l’agriculture.

Autre grand dossier de ce numéro, les kits robotiques parfaitement fonctionnels à construire à la maison ou au bureau à partir d’une simple imprimante 3D. Poppy est un très bon exemple, mais il n’est pas le seul !

Le robot est dans le préLe reste du sommaire propose :

  • Tout sur le challenge Argos 2014, un concours robotique créé par Total afin de faciliter la création de robots qui travailleront sur les plateformes pétrolières.
  • Vous construisez un robot mais vous ne savez pas quelle carte informatique (Arduino, Raspberry Pi, FPGA…) utiliser pour en faire son cerveau, nous avons le comparatif pour cela.
  • Les objets connectés semblent vouloir s’équiper de Linux comme OS, pourquoi et comment ?
  • Mother, la mère de tous les objets connectés.
  • Et si nous avions finalement les moyens de décoller en direction des planètes les plus éloignées de notre galaxie ?
  • Notre sélection de robots et gadgets connectés pour fêter Noël 2014 dignement !

Les kits robotiques imprimables en 3D

 

Les robots humanoïdes ne sont plus de la science fiction. Ils proposent déjà des services aux personnes et aux entreprises depuis quelques années. Ce qui pourrait sembler être du gadget n’en est définitivement pas. Ces robots sont pour la plupart d’entre eux spécialisés dans certains domaines. Suivant votre activité, vous pouvez commencer à réfléchir pour vous équiper dans un proche avenir, il est même fort probable que l’un d’eux réponde déjà à une de vos problématiques. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.


Pal_Robotics_Reem_C

Reem-C de Pal Robotics (Espagne)

Taille : 1,65 m
Poids : 80 kg
Déplacement : Marche
Fonction : Plateforme de recherche

Ce robot est le quatrième robot humanoïde développé par cette start-up de Barcelone. Après avoir créé un robot monté sur roues destiné à renseigner les clients dans les galeries commerciales, le Reem-H, le Reem-C est certainement le plus évolué des robots humanoïdes de taille humaine déjà commercialisé.

Reem-C est principalement destiné aux laboratoires de recherche, aux centres de recherche et développement ainsi qu’aux écoles de robotique. Le robot est une plateforme parfaite pour développer de nouvelles applications qui auront tout leur sens économique dans quelques années. Sa compatibilité parfaite avec la plateforme ROS permet un portage simplifié vers tous les robots supportant ce système d’exploitation.


 

Aria Audi A3 e-tron Cybedroid Conduite

Aria de Cybedroïd (France)

Taille : 1,65 m
Poids : 30 kg
Déplacement : Statique
Fonction : Événementiel

ERS102, ou plus communément appelé Aria, est conçu avec un endosquelette autonome, ce qui permet de le carrosser librement à partir d’un plan 3D. Vous pouvez aussi imprimer votre logo sur la coque ou tout autre visuel. Aria est programmé pour qu’il interagisse avec le public selon les messages et informations que vous avez définis au préalable. Enfin Cybedroïd se propose d’incorporer d’autres fonctionnalités à votre robot, comme un écran dans le buste ou un projecteur vidéo pour présenter visuellement des produits, publicités, démos. Aria est proposé à la location en tant que marque blanche à personnaliser pour de l’événementiel ou pour animer un lieu public.


 

Furo Future Robot

Furo-S de Future Robot (Corée du Sud)

Taille : 1,60 m
Poids : 65 kg
Déplacement : Roues (4 km/h)
Fonction : Accueil et informations

Disponible à la location ou à la vente, le Furo-S est prédisposé à travailler dans un milieu public pour le conseiller, l’informer et le diriger. Il pourra mettre en avant un produit suivant les besoins de son propriétaire. Le robot se déplace de lui même dans un milieu bondé et se propose d’aider les personnes qu’il rencontre. Un visage représentant un avatar est diffusé sur l’écran situé à la tête. Il affiche ses émotions et peut même pencher la tête. Furo-S a une autonomie d’environ 6 heures et peut aller se positionner automatiquement dans sa borne de recharge lorsque sa batterie est faible. Furo-S peut vous suivre, il comprend et parle de nombreuses langues.


 

Robothespian Engineered Arts Towanda

RoboThespian de Engineered Arts (Grande-Bretagne)

Taille : 1,75 m
Poids : 33 kg
Déplacement : Statique
Fonction : Événementiel

L’originalité du RoboThespian sont ses mouvements, générés par des moteurs à air comprimé. Seule la partie située au dessus du bassin bouge. Ce robot a été conçu pour animer par ses gestes précis et son regard humain. Pour produire cet effet, ce sont deux petits écrans qui représentent les yeux permettant de personnaliser ceux-ci à l’extrême. RoboThespian est télé-piloté à distance par le biais d’une borne tactile. Son pilote voit ce que le robot voit grâce à une caméra située sur le front du robot. La tablette permet d’émettre des phrases pré-enregistrées qui sont liées à des séquences de mouvements.

RoboThespian est déjà largement utilisé dans le monde, principalement dans les parcs d’attractions, les musées ou comme personnage de théâtre. En France, le Futuroscope l’exploite toute l’année à l’entrée du pavillon de « La Danse des Robots« .


 

Baxter_Robot_RethinkRobotics

Baxter de Rethink Robotics (Etats-Unis)

Taille : 1,90 m
Poids : 75 kg
Déplacement : Statique
Fonction : Micro-industrie

En cours d’homologation CE, le Baxter est voué à un très grand avenir. Cet humanoïde est en fait un robot avec deux bras de type industriel et bourré de capteurs. Baxter peut être programmé pour différentes tâches dans l’entreprise qu’il pourra honorer au moment où vous le désirez, ce qui est inhabituel pour un robot industriel affublé d’une tâche unique. Pour le programmer, rien de plus simple, il suffit de prendre ses bras et lui montrer ce qu’il doit faire. Il reproduira ensuite cette tâche autant de fois que vous le désirez. Il sait coordonner ses deux bras et reconnaître visuellement des pièces. Utilisable dans un milieu ouvert, Baxter est un Cobot, c’est à dire qu’il peut coopérer avec les humains sur un même lieu et pourquoi pas une même tâche. Son prix très abordable le rend accessible aux PME. En attendant l’homologation, Baxter est déjà distribué dans le cadre de la recherche.


 

InMoov Open-source

InMoov de Factices Ateliers (France)

Taille : Humaine
Poids
: 4,3 kg
Déplacement : Statique
Fonction : Plateforme de développement matériel et logiciel

Ce robot a été mis au point par un sculpteur, Gaël Langevin. Il peut servir de base pour développer vos propres accessoires destinés à la robotique ou bien des applications pour robots. Le modèle actuel représente un robot fonctionnel depuis les hanches. Son principal attrait est le fait qu’il est diffusé en open-source. C’est à dire que tout propriétaire d’une imprimante 3D capable de créer des objets de 12 cm de côté, pourra imprimer le robot chez lui à partir des fichiers disponibles gratuitement sur le site de son créateur. Il suffira ensuite d’ajouter  2 cartes Arduino ainsi que 22 servomoteurs alimentés par trois batteries et quelques câbles pour commencer à le programmer.

La main du robot est tellement précise qu’elle sert de base au développement d’une prothèse pour les humains. Le développement libre et open-source du robot permet ainsi la création d’autres robots ou accessoires à partir des plans déjà créés par la communauté.


 

vstone-tichno

Tichno de VStone (Japon)

Taille : 1,30 m
Poids
: 26 kg
Déplacement : Marche
Fonction : Événementiel

Le fabricant de robots Japonais VStone propose Tichno, un robot de la taille d’un enfant. Disponible en deux modèles au design très nippon, ce robot est principalement destiné à l’événementiel ou le développement d’applications. Piloté à distance, le robot est tout à fait capable de faire une démonstration de tir de ballon. Tichno est disponible à la vente pour 80 K€ mais est surtout proposé à la location.


 

RoboVie R3 VStone

Robovie R3 de VStone (Japon)

Taille : 1,20 m
Poids
: 43 kg
Déplacement : Roues
Fonction : Assistance

Ce robot humanoïde est destiné au support de personnes âgées et handicapées. Il pourra vous assister à votre travail ou même quand vous ferrez vos courses. Développé par ATR et VStone, Robovie R3 se déplace à la vitesse de 2.5 km/h. Ses déplacements ont déjà été testés dans des centres commerciaux japonais. Robovie R3 possède 11 capteurs sensoriels, 2 caméras vidéo pour les yeux, 1 haut-parleur et deux microphones pour les oreilles, ainsi qu’un détecteur laser pour les obstacles. Pour le moment il est distribué principalement dans les Universités et instituts de recherche. Son prix est d’environ 30 000 €.


 

NAO-aldebaran-robotics

Nao d’Aldebaran Robotics (France)

Taille : 0,57 m
Poids
: 4,8 kg
Déplacement : Marche
Fonction : Assistance

Nao est actuellement le robot humanoïde le plus connu et le plus vendu au monde. Créé en France par la start-up Aldebaran Robotics, Nao est multi-casquette. Il peut à la fois servir de plateforme de développement dans les écoles ou comme assistance aux enfants autistes. La programmation aisée par le logiciel Choregraphe permet à tout à chacun de s’initier à la robotique. De nombreuses applications ont été créées par des passionnés ou des sociétés : jeu de puissance 4, écriture sur un tableau, lecture animée d’un livre pour enfants, animation…

Un grand plus sur ce robot est l’interopérabilité des programmes entre Nao et les autres robots de la marque (Pepper ou Romeo). Un programme développé pour l’un doit fonctionner sans trop de changements sur un autre, c’est le système d’exploitation qui doit s’adapter et non le contraire. Son prix de 5 600 € peut sembler élevé pour un particulier mais est parfaitement adapté pour une petite entreprise qui veut proposer de nouveaux services ou pour animer son stand lors d’un salon.


 

DARwIn-OP

DARwIn OP de Robotis (Corée du Sud)

Taille : 0,45 m
Poids
: 2,9 kg
Déplacement : Marche
Fonction : Plateforme de développement

DARwIn-OP est un robot open-source développé pour l’enseignement, la recherche et le développement d’intelligences artificielles, de la vision et des comportements humanoïdes. Relativement proche du robot français Nao, DARwIn-OP possède des capacités similaires tout en proposant un système bien plus ouvert. Il est tout à fait possible de démonter une partie du robot pour l’adapter à une situation précise. Le robot est disponible en France pour environ 8 400 € dans sa version académique.


Cette liste est loin d’être exhaustive et ne représente qu’un extrait de ce qui existe déjà en robotique humanoïde. Ce n’est qu’un grain de sable face à l’ensemble des robots de services déjà disponibles (humanoïdes ou pas). D’autres pourraient être plus adaptés à votre activité et vos besoins. Pour de plus amples informations et des conseils sur les robots, n’hésitez pas à me contacter.

Un garçon de 12 ans reçoit une vertèbre imprimé en 3D

L’impression 3D n’est encore qu’à ses balbutiements mais de nombreuses applications, notamment dans la médecine, pointent sérieusement le bout de leur nez. C’est l’expérience qu’a connu un jeune garçon chinois de 12 ans, a qui l’on a remplacé une vertèbre cancéreuse par une vertèbre imprimée en 3D. (suite…)