Au sommaire cette semaine :

  • L’histoire fantastique du plus emblématique constructeur de robots au monde,
  • Un robot qui vient charger votre voiture électrique,
  • Et pour finir un parc d’attraction sur les nouvelles technologies en Belgique.

Voici « En Route vers le Futur » numéro 10 !

Boston Dynamics rock’n’roll

Les robots de Boston Dynamics en démonstration de danse. © Boston Dynamics

La société américaine Boston Dynamics naît en 1992 en travaillant sur des simulations militaires 3D réalistes, destinées aux entraînements des soldats de l’armée américaine. Ce n’est que bien plus tard que l’entreprise commence à développer des robots, toujours dans une optique militaire.

Ils ont d’abord commencé par tenter plusieurs approches pour le déplacement. Plutôt que d’utiliser des roues comme tout le monde, Boston Dynamics a tout de suite essayer d’aller plus loin en développant des robots qui avancent sur 4 pattes, sur 2 pattes et même sur une seule !

Le robot BigDog est impressionnant mais bruyant ! © Boston Dynamics

C’est ainsi que BigDog est présenté en janvier 2009 par le biais d’une vidéo. On y voit un robot pouvant transporter de lourdes charges sur tout types de terrains, avec un pilotage à distance. Le robot devait être capable de se rétablir de lui-même s’il glissait ou si quelqu’un tentait de le faire tomber. Cette première vidéo étaient tellement impressionnante que le reste de la profession se prenait 10 ans de retard en direct live.

Pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, Boston Dynamics présenta dans la foulée des vidéos de Rise, son robot capable de grimper sur les murs et les arbres comme un gecko ; LittleDog, son robot à 4 pattes plus petit que BigDog mais aussi à l’aise sur tous les terrains ; Rhex, un robot qui courre et nage à haute vitesse sur tous type de terrain ainsi que Petman, un pantin bipède qui déjà impressionne par son aisance.

Plus tard, ce bipède Petman commence à ressembler à un véritable humanoïde. Contrairement à Asimo de Honda, où chaque centimètre carré était passé au crible avant la moindre démonstration, Petman semble robuste et capable de gérer de marcher sans que 3 ingénieurs lui ai préparés le terrain. La physique de ses mouvements vient de faire prendre un sacré coups de vieux à tous les autres projets de robots humanoïdes dans le monde.

Pendant ce temps, Boston Dynamics continue de travailler sur ses robots à quatre pattes, à travers des versions différentes. LS3, pouvant transporter jusqu’à 180 kg sur plus de 30 km. On commence à le doter d’un bras pour porter, déplacer et même lancer des objets lourds. LS3 est développé pour travailler avec la Marine américaine. A côté, Cheetah est bien plus petit et léger, il est construit pour la vitesse. Le robot peut atteindre 45 km/h sur un tapis roulant et maintenu par un bras. Il parviendra quand même à atteindre les 30 km/h dans une version libre, sans ses fils ni maintenu par un bras. Il sera devenu le projet WildCat.

Wow, il court vite !

Malgré l’avance technologique impressionnante de Boston Dynamics, leurs robots ne convainquent pas l’armée américaine. Bien trop bruyants avec leurs bruits de moteurs de tondeuse à gazon, ils sont également trop gros. Bref, difficile de rester discret sur un champs de bataille avec ça. L’armée américaine déclare donc qu’elle n’est plus intéressée. Boston Dynamics n’ayant plus de financement de l’armée doit urgemment se trouver d’autres débouchés. Et c’est là qu’intervient Google qui rachète Boston Dynamics pour en faire des robots à usage uniquement civils. A l’époque, le leitmotiv de Google était « Don’t Be Evil », soit « Ne soit pas méchant ». Google a ainsi coupé tous les derniers liens qui pouvaient rester entre l’armée américaine et Boston Dynamics.

Le robot quadrupède Spot, dans son design final tel qu’il est désormais commercialisé. © Boston Dynamics

Sous le drapeau de Google, Boston Dynamics s’est recentré sur deux robots. Tout d’abord SpotMini, le résultat de toute la recherche de l’entreprise sur un unique robot quadrupède. Bien plus petit que BigDog ou WildCat, SpotMini utilise désormais une énergie uniquement électrique, sur batterie. Bien plus agile que ses prédécesseurs, il est capable de marcher, courir, monter un escalier, entrer dans une maison sans tout renverser, et peut être affublé d’un bras muni d’une pince pouvant attraper des objets. Le robot humanoïde Atlas a également réduit sa taille, d’1m88 à 1m75. Il arrive désormais à se déplacer sur tous type de terrain, il sait se rattraper suite à une glissade sur une plaque de verglas, avec plus d’agilité qu’un humain, il peut se servir de ses bras pour soulever des cartons de plus de 4 kg. Et essayer de le pousser pour le faire tomber est devenu peine perdue.

Les vidéos montrant des humains tenter de faire tomber le robot a lancé une vague d’émotion chez certaines personnes. Il semblerait que nous ayons de l’empathie pour des robots. Mais Il faut savoir qu’un robot n’est pas plus vivant qu’un grille pain ou qu’une caillou. Il faut le voir comme une marionnette qui bouge suivant certains réflexes que nous lui avons donnés, mais cela ne va pas plus loin que ça. Des vidéos parodiques se sont amusées à affubler les robots Atlas d’une conscience et d’un esprit de révolte. Or, ces vidéos humoristiques ont été prises pour vraie par une frange de la population et servent même d’arguments pour des groupuscules complotistes.

Heureusement que c’est une parodie !

Handle, un robot à vocation industrielle. © Boston Dynamics

Enfin, Google a lancé un troisième projet, Handle. C’est une espèce de robot kangourou, monté sur roues, avec deux bras d’Atlas. En équilibre à la manière d’un Segway, Handle se déplace jusqu’à 15 km/h, sur des terrains à différentes inclinaisons et de différentes matières. En répartissant l’équilibre de son poids, Handle peut soulever 45 kg à bout de bras, descendre des escaliers, et même sauter jusqu’à 1m20.

Malheureusement, Google, en changeant de nom pour Alphabet, estime que Boston Dynamics est très intéressant sur le plan technique mais n’y voir une rentabilité qu’à très longue échéance. Alphabet préfère travailler sur des robots pouvant être déployés très vite commercialement. Alors que Toyota était sur les rangs, c’est finalement le groupe japonais Softbank qui reprend Boston Dynamics en 2017. Softbank est dans une période d’achat compulsif, afin de devenir le numéro de la robotique. Ils ont déjà racheté le français Aldebaran Robotics avec ses robots Nao, Romeo et Pepper. Ils ont pris des parts dans Nvidia, pour ses avancées en matière d’intelligence artificielle.

Sous l’égide de Softbank, Boston Dynamics garde une certaine autonomie. L’entité n’a pas été fondue à Softbank Robotics, avec Nao ou Pepper. Boston Dynamics a continuer à travailler sur ses trois robots : SpotMini devant Spot ‘tout court’, Atlas et Handle. Spot a pris le design que l’on connaît aujourd’hui avec sa coque jaune emblématique. Ses capacités d’autonomie ont été améliorées et de prototype, il est passé à produit. Il est ainsi le premier robot de Boston Dynamics à être commercialisé en septembre 2019 pour un tarif de 75 000 dollars. Spot est désormais utilisé dans le milieu industriel pour transporter des pièces ou pour faire des rondes. Il a exploré les alentours de la centrale de Tchernobyl. Spot fait désormais partie du paysage et si vous avez de la chance, vous pouvez commencer à la croiser dans la rue. En suivant la petite fiche, ici, vous pouvez accéder à une interview que j’ai fait avec l’entreprise nantaise Intuitive Robots qui propose désormais Spot à son catalogue, en tant qu’intégrateur en robotique de service et industrielle. Quand à Handle, sa forme s’est rapprochée encore plus d’un kangourou puisqu’une queue lui permettant de garder son équilibre lui a été ajoutée afin de porter des charges plus lourdes. Ses deux petits bras ont été remplacés par un long muni d’un système de ventouses aspirantes. Ce robot est clairement pensé pour le milieu industriel.

L’humanoïde Atlas danse mieux que ta maman ! © Boston Dynamics

Probablement pour les mêmes raisons pour laquelle Google a revendu Boston Dynamics, Softbank fait de même. Même si l’entreprise a enfin commercialisé un robot, ce n’est pas encore suffisant pour compenser les énormes frais de recherche et développement de l’entreprise. Cette fois-ci c’est la Corée-du-Sud qui s’en empare avec le fabricant de matériel agricole et de voitures Hyundai. J’en ai également déjà parlé dans le troisième épisode. Vous pouvez le revoir en suivant cette fiche !

Pour fêter la nouvelle année, Boston Dynamics continue sur ses vidéos traditionnelles et montre cette fois-ci Atlas, Spot et Handle en train de se chalouper sur un rock endiablé ! Nous pouvons y voir des robots qui ont facilement 10 ans d’avance technique sur la plupart des concurrents. Aujourd’hui, Spot est commercialisé, un bras à monter sur son dos devrait bientôt être proposé en option. L’entreprise travaille désormais sur un robot quadrupède à des tarifs plus accessibles. Atlas va probablement encore connaître de nombreuses années de développement avant que celui-ci soit également commercialisé, le temps suffisant pour améliorer encore ses capacités, tout en réduisant son coût. Enfin, Handle, a probablement les plus fortes chances de connaître une commercialisation dans les mois ou années qui arrivent. Si son prix est accessible, et ses capacités à la hauteur, il pourrait tout simplement révolutionner le milieu des robots industriels mobiles à sa sortie.

Et pour l’instant, je ne lui vois absolument aucun concurrent, même à l’état de prototype. Ces prochaines années risquent d’être fort intéressantes.

Un robot chargeur de voitures électriques

Le robot chargeur pour voiture électrique de Volkswagen. © Volkswagen

Si vous êtes utilisateur d’un véhicule électrique, vous avez dû vous retrouver face à l’incivilité de personnes garées à une place pour voiture électrique alors qu’elle ne venait pas charger sa batterie, en espérant que vous n’étiez pas à court à ce moment précis.

En attendant qu’un plus grand nombre de places de parking reçoivent un système de recharge, Volkswagen travaille sur un prototype de robot autonome qui viendrait lui-même charger votre voiture où que vous soyez sur le parking.

Une fois votre voiture garée, depuis une application sur votre smartphone, vous signalez au réseau du parking que vous avez besoin que votre véhicule soit rechargé. Un robot de charge va agripper une batterie pleine montée sur remorque et l’apporter en toute autonomie près de votre voiture. Il ouvrira votre clapet pour y insérer le câble de recharge de la batterie qu’il laissera sur place le temps de la charge. Le robot pourra ainsi retourner lui-même se recharger ou s’occuper d’un autre client.

Ces batteries chargeront votre véhicule à 25 kWh. Sachant que la plupart des voitures électriques modernes ont des capacités de batterie de 40 à 100 kWh, cette charge ne sera que réparatrice à moins de combiner plusieurs charges.

Une fois la charge opérée, le robot vient chercher la batterie externe et la ramène à son propre points de charge avant d’envoyer un message au conducteur comme quoi son véhicule est prêt.

La solution Charles de Mob-Energy. © Mob-Energy

Volkswagen n’est pas la seule entreprise à travailler sur un tel robot. La start-up lyonnaise Mob-Energy conçoit un robot, Charles, embarquant sa propre batterie pour venir recharger des voitures à la demande.

Robotland, nouveau parc à thème

Le parc d’attraction Robotland vient d’ouvrir ses portes à Essen en Belgique. © Henk Den Ridder

Et si un parc d’attraction basé sur la robotique et les nouvelles technologies ouvrait en Europe ?

Je veux bien y aller, moi !

Le 27 décembre dernier, le parc à thèmes Robotland a ouvert ses portes à Essen, dans la partie flamande de la Belgique. Le parc utilise l’ancien entrepôt de triage et des douanes ferroviaires de la ville, un bâtiment construit en 1902.

Ce projet est le rêve de l’entrepreneur Luc Van Thillo, créateur d’AVT, groupe industriel de robotique et de manutention sur coussin d’air. A travers ce parc, il veut susciter l’enthousiasme des enfants pour les nouvelles technologies, afin de les faire embrasser des carrières en robotique et dans les autres technologies du futur.

A travers de nombreuses activités, les enfants et leurs parents peuvent manipuler des robots pour une pèche à la ligne revue et corrigée, prendre part à un véritable simulateur de vol ou visiter le Grand Canyon en réalité virtuelle.

Les constructeurs peuvent en profiter pour utiliser cet espace afin de démontrer les capacités de leurs robots. On y croise de nombreux robots Kuka démontrant leur dextérité à pousser un mini vélo ou à se déplacer dans un enclos.

Robosphère, en Suisse, propose une expérience proche de Robotland. © Robosphère

Robotland n’est pas le premier parc à thème centré sur la robotique en Europe, l’association Robosphère a ouvert un tel lieu à La Chaux-de-Fonds, près de Neuchâtel en Suisse.

Dis Papa, c’est quand qu’on y va ?

Un jour, peut-être ! J’espère que l’on y fera même un reportage !

Miniature En Route Vers le Futur 5

En Route vers le Futur #5
Tous les lundi à 9H, votre veille Techno sur un plateau !

Au sommaire de l’épisode

  • Intuitive Robots développe des applications pour le robot Spot,
  • Chang’e 5, la mission de retour d’échantillons lunaires chinois,
  • Le radiotélescope d’Arecibo va être détruit dans les prochains mois.

En Route vers le Futur est un concept de série de vidéos Youtube présentant les dernières actualités sur les nouvelles technologies du futur : robotique, véhicules autonomes, drones, impression 3D, réalité virtuelle et augmentée, transport et tourisme spatial, etc.

Spot s’entraîne à Nantes

(c) Intuitive Robots

Le célèbre robot jaune à quatre pattes, Spot, intègre les locaux d’Intuitive Robots à Nantes.

Je laisse Julien Joliff, directeur marketing de la start-up, nous en parler :

Julien Jolff : « Intuitive Robots est basé à Nantes. On a été créé en 2014 par Franck Calzada. Et notre métier principal, c’est de concevoir des solutions d’applications pour des robots. On travaille principalement sur des robots de service, des robots sociaux.
On est une petite structure, on est une équipe de sept personnes, principalement focalisés sur la conception d’applications mais aussi l’intégration de robots au sein de diverses entreprises, de divers secteurs d’activité. Cela peut être du tourisme au retail, à l’éducation, etc.
Et là, tout récemment, on s’est orienté sur un nouveau robot, qui est le Spot de Boston Dynamics.

Robots utilisés par la startup nantaise. (c) Intuitive Robots


Spot, il a la particularité d’offrir un grand, grand nombre de fonctionnalités que l’on peut configurer et adapter selon divers secteurs d’activités. En fait, il faut vraiment imaginer le robot Spot comme une plateforme robotique sur laquelle on va rajouter différents capteurs, des caméras, des détecteurs, pour pouvoir ensuite le déployer pour pouvoir réaliser certaines missions dans différents secteurs d’activités.
Là, le fait de l’avoir entre les mains, pour pouvoir y développer des programmes dessus, et l’intégrer chez nos clients, c’est, disons, un petit peu un rêve qui se réalise pour tout ingénieur robotique qui se respecte, c’est clair !
Mais, du coups, notre objectif, c’est vraiment de donner vie, de donner une utilité importante, dans laquelle les entreprises vont pouvoir se retrouver dans leur retour sur investissement.
Nous, notre principal argument, autour de Spot, c’est le temps que les opérateurs passent à collecter des informations, est substitué avec le robot, qui fait que les opérateurs peuvent se concentrer sur l’analyse de ces données.
On croit énormément en ce robot, en ses capacités. On va bien au-delà de la vitrine. C’est pas un robot qui va nous faire amener forcément des clients pour leur placer un autre robot, par exemple. On croit vraiment dans les capacités de ce robot, dans tout ce qu’il peut apporter aux industries d’aujourd’hui. Et c’est une des preuves, en tout cas actuelles, sur l’intérêt d’intégrer un robot, non pas (et j’insiste beaucoup là-dessus) pour remplacer une personne, mais vraiment pour l’assister, pour l’augmenter dans son travail.
Et nous, on y croit très fort. On va vraiment développer des solutions qui vont dans ce sens pour pouvoir aider les collaborateurs, les employeurs, les opérationnels sur ce terrain à mener à bien leur mission dans tous ses aspects
. »

Chang’e 5 a décollé pour la Lune

Retour d’échantillons depuis Chang’e 5. (c) CNSA

Depuis 1976, avec la mission automatique Luna 24, plus aucune mission n’est allée se poser sur la Lune pour rapporter quelques échantillons de sol de notre satellite naturel.

Le 23 novembre, un robot chinois, Chang’e 5, a décollé de la Terre à bord d’un lanceur Long March 5.

A l’heure où parait cette vidéo, si tout s’est bien passé, Chang’e 5 a déjà atterri sur la Lune. Elle a même peut-être déjà déployé une petite foreuse pour récolter entre 2 et 4 kg de sol lunaire.

Dans les prochains jours, le second étage de l’atterrisseur va décoller pour rejoindre un module en orbite lunaire. La cargaison sera transvasée entre les deux puis l’orbiteur entamera son retour vers la Terre.

Vers le 16 décembre, la capsule contenant les échantillons se détachera de l’orbiteur pour venir atterrir dans les plaines de la Mongolie, à l’aide d’un parachute.

Par cette mission, les chinois rattrapent les russes qui avaient réussi ce même exploit en 1976. Elle permet également à la Chine de prendre de l’expérience pour développer leurs futures missions lunaires habitées, d’ici une dizaine d’années.

Arecibo arrête d’écouter les étoiles

L’immense antenne du radiotélescope d’Arecibo.

Le 19 novembre, il a été annoncé que le radiotélescope d’Arecibo situé dans l’île américaine de Porto Rico allait être détruit dans les prochains mois.

Celui-ci a subi de nombreux dégâts en septembre 2017 à cause de l’ouragan Maria et le remettre en état coûterait énormément d’argent.

Arecibo a été inauguré en 1963. Il consiste en une énorme antenne radio de 305 mètres de diamètres, et resta le plus grand radio-télescope du monde jusqu’en 2016, ou le FAST avec ses 500 mètres de diamètre a commencé à écouter le ciel depuis le sud-ouest de la Chine.

Les dégâts sur l’antenne d’Arecibo sont gigantesques. (c) AP

A quoi sert un radiotélescope ? Tout simplement à écouter les ondes radios émises de n’importe où dans l’univers. Au-delà de la lumière visible, la lumière de grande longueur d’onde ne peut être perçus que par un appareil capable de capter les ondes radio, un radiotélescope.

Arecibo a permis de nombreuses découvertes en près de 60 ans : la vitesse de rotation de la planète Mercure, des images radar en 3D d’astéroïdes ou les premières exoplanètes.

Pour communiquer sur Terre, nous utilisons parmi d’autres technologies,les ondes radio. Elles transportent la musique dans nos voitures, la télévision numérique terrestre ou nos réseaux wifi et téléphoniques. Et si d’autres civilisations de l’univers utilisaient les mêmes technologies ? C’est l’idée qu’on eu des scientifiques en essayent d’écouter des émissions radio artificielles.

Bon, ils n’ont rien trouvé de probant…

Par contre, le radiotélescope a émis un message en 1974 en direction du Amas d’Hercule situé à 22 200 années lumières. Ce message inclus des informations sur notre ADN, un croquis de l’être humain ainsi que des informations sur l’antenne d’Arecibo. Si ce message est capté un jour, nous n’en recevrons la réponse que dans 44 400 ans !