La société américaine Stratolaunch vient de faire voler un prototype d’un nouveau véhicules aérien qui pourrait un jour déboucher sur une navette spatiale.
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La société américaine Stratolaunch vient de faire voler un prototype d’un nouveau véhicules aérien qui pourrait un jour déboucher sur une navette spatiale.
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Les drones sont entrés dans le langage courant désormais. Ce sont des véhicules volants pouvant être pilotés à distance ou simplement voler en totale autonomie, suivant un plan de vol qui lui a été programmé. Les plus connus étant les quadricoptères avec leurs 4 hélices, mais il existe bien d’autres formes de drones, comme des ailes delta, utilisés notamment dans le milieu agricole.
Certes, les drones peuvent être de très bons moyens de s’amuser, (à part) tout en respectant certaines règles, mais ils peuvent avoir une réelle utilité. Je vais passer rapidement sur les drones militaires qui permettent de bombarder l’autre bout de la planète tout en restant dans son canapé. Bon, éthiquement, faut pas avoir à se regarder dans une glace après…
Les drones peuvent faire des prises de vues en hauteur pour prendre des mesures en agriculture, pour rechercher des blessés suite à un tremblement de terre, pour rechercher des formes d’anciens bâtiments dans les champs pour les archéologues ou pour rechercher un enfant perdu dans une forêt.
Ils devraient un jour transporter des humains, en tant que taxi autonome ou pour le transport de malades, sans avoir la moindre connaissance de pilotage. D’ailleurs, je présente un modèle en cours de développement chez General Motors dans ma chronique numéro 12, dont voici la fiche !
Et vu qu’ils volent au dessus de nous et qu’ils se moquent bien de nos embouteillages, ils sont de plus en plus envisagés pour la distribution de colis urgents. Dans les grandes villes, le transport par drone sera bien moins énergétique qu’un transport par camion. Dans les campagne, nous parlons ici de la livraison au dernier kilomètre, avec un camion qui vient livrer ses colis dans un lieu centralisé avant qu’un drone ne prenne le relais pour transporter chaque colis sur les derniers kilomètres.
C’est pas un peu dangereux, tous ces drones là-haut ?
Oui, il reste encore quelques problèmes à régler, notamment législatifs, concernant la sécurité. Avec l’amélioration en cours de nos réseaux, chaque drone pourra communiquer en temps réel avec une tour de contrôle virtuelle qui autorisera ou pas un drone à décoller. Elle fera en sorte que les trajectoires ne se croisent jamais. De plus, chaque constructeur devra avoir des solutions de secours si un ou plusieurs moteurs ne sont plus fonctionnels. Ce n’est qu’une question de temps.
Pourquoi toujours aller plus vite ?
Je suis d’accord, il va peut-être falloir raisonner ce nouveau moyen de transport afin de le limiter uniquement à des usages demandant une livraison rapide. Mais il faut avouer que le transport par drone a aussi d’autres avantages auxquels nous ne pensons pas forcément.
C’est à dire ?
Je pense notamment au milieu humanitaire. Quand il faut livrer de toute urgence des médicaments dans des lieux reculés, en pleine savane ou au milieu d’une forêt équatoriale. S’il faut monter une expédition de plusieurs jours pour livrer un médicament alors qu’un drone peut le livrer en quelques minutes, je pense que la question … elle est vite répondue !
C’est le cas de l’entreprise allemande Wingcopter qui vient de recevoir un important financement de 22 millions de dollars pour passer à une phase industrielle et produire des drones à la chaîne.
Wingcopter propose le 178 Heavy Lif, un drone décollant à la verticale grâce à quatre systèmes d’hélices. Une fois en altitude, le drone replie ses hélices afin de voler avec des ailes porteuses comme un avion. Il peut livrer des charges de 6 kg jusqu’à 60 km aller-retour. Sa portance lui permet de voler dans des conditions météorologiques complexes comme de forts vents ou de la neige. Une fois arrivé, il peut soit se poser pour confier sa charge utile ou bien la descendre depuis un système de treuil.
Les drones Wingcopter sont particulièrement adaptés pour l’humanitaire et la livraison de médicaments dans des lieux difficilement carrossables en voiture. Bien évidemment, l’entreprise allemande distribue ses drones pour le marché commercial également. UPS compte les utiliser pour la livraison de colis urgents aux États-Unis.
Imaginez que des bateaux utilisent un nouveau moyen économique et écologique pour avancer. Imaginez une sorte de grande toile accrochée aux bateau. Le vent marin s’engouffre dedans et pousse simplement le bateau ! C’est génial, non ?
Ben, ça existe depuis 6000 ans, ça ! Ce sont les bateaux à voile !
T’es sûr ? Parce que là… tu fous toute ma vidéo en l’air là..
Ben oui, on a trouvé des bateaux à voile en Mésopotamie… Révise ton histoire, papa !
En développement depuis quelques années par la société toulousaine, Airseas, la voile Seawing est un cerf-volant immense copié sur celui utilisé pour le kite-surf.
Le cerf-volant est accroché à la proue d’un cargo dans un logement. Lorsque le pilote en estime le besoin, il peut déployer la voile, de façon entièrement automatisée, en moins de 15 minutes. La surface de traction est de 1000 m² et elle est capable d’économiser en moyenne 20 % de carburant sur le voyage d’un cargo de 300 mètres de long et 200 000 tonnes. Pour les experts : la puissance de traction de Seawing est de 100 tonnes.
Pour l’armateur, cela représente une économie substantielle de consommation de carburant. Le coût du carburant représente la moitié des frais opérationnel d’un cargo. Et sur le plan écologique, cela permet de réduire grandement l’émission des gaz à effet de serre.
Airseas est une entreprise incubée chez Airbus, mais vit désormais de ses propres ailes tout en gardant un soutien financier de l’avionneur. C’est Nervures, un fabricant de voiles et parapentes des Hautes Pyrénées qui s’occupe de leur fabrication. Une douzaine de prototypes vont être déployés dans les prochains mois sur des cargos de l’armateur japonais K Line et des cargos Airbus qui font du transport de pièces d’avions.
Nous restons ici dans le domaine de l’écologie. Le réchauffement global du climat de notre planète est dû, nous le savons maintenant, à la hausse de la proportion de gaz à effets de serre dans notre fine atmosphère. Depuis 180 ans et nos révolutions industrielles successives, notre atmosphère n’arrive plus à évacuer son trop plein de chaleur qui reste ainsi emprisonné comme dans une serre. C’est principiellement notre production de CO2, ou gaz carbonique, qui provient de la combustion des énergies fossiles qui est responsable de ce problème. Son augmentation globale est de 42 % entre les analyses actuelles et celles des carottes de glaces de 1839.
Elon Musk, patron emblématique de SpaceX et de Tesla vient de lancer un concours. Il offre un chèque de 100 millions de dollars au projet le plus ambitieux et réaliste pour capter, voire valoriser ce gaz carbonique.
Même si cette annonce peut sembler être un coup de pub, il ne faut pas oublier que le milliardaire a promis de céder la moitié de sa fortune tout au long de sa vie à des œuvres caritatives ou en finançant des entreprises œuvrant pour le bien de l’humanité.
Si vous avez des idées, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! A vos planches à dessin !